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La Maison de Bernarda Alba / les amours de don Perlimplin et Belise en son jardin / La Lutine / Le Terrier

La presse en parle ...

La Maison de Bernarda Alba
Federico Garcia Lorca

Une douleur qui éteint tout ce qui n’est pas elle, comme la volupté. Du théâtre – veuf d’une idée de l’Espagne. Tragique et pur comme un islam.                                                                

FrédéricFerney

 

Texte magnifique… Parti pris de mise en scène simple mais efficace : inscrire les corps de ces neuf personnages féminins comme autant de signes calligraphiques noirs dans une scénographie blanche…

Arnaud Laporte /La Dispute / France Culture                                                                                                                                                                                                                           

La Lutine
Pedro Calderon de la Barca

Les belles adaptation et mise en scène d’Hervé Petit accentuent leur ridicule jouant à merveille de la préciosité de la langue de Calderon et de la rhétorique de ses discours. Elles ajoutent au comique en contrastant avec la retenue de jeu de rigueur qui épargne juste le bouffon de service, le valet qui craint les lutins, interprété par un convaincant Jean-Claude Fernandez. Une farce savoureuse servie avec ce qu’il faut de gourmandise.

Jean-Luc Bertet – Journal du Dimanche

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Sous-sol
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Les amours de don Perlimplin et Belise en son jardin
Federico Garcia Lorca

Les amours de Don Perlimplin avec Bélise en son jardin est donc une pièce singulière qu’il ne faut pas manquer de découvrir. Un moment de burlesque, de grâce et de poésie. Une parenthèse hors du temps. La pièce peut-être la plus personnelle de Lorca. En tout cas, celle qu’il préférait. Nicolas Arnstam / http://www.froggydelight.com

Le Terrier
Kafka
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Dans chaque fiction inventée par Kafka, le journal intime affleure. Une inaptitude à vivre. Un égoïsme travesti en sécession, en célibat, en romantisme, avec un infime accent de dérision. Hervé Petit rend lumineuse l'immense solitude du personnage. Pour traduire la paranoïa rêveuse de Kafka, qui se peint en troglodyte, il a inventé une sorte de liturgie domestique : celle d'un vieux garçon, d'un esthète à la fois draconien et douillet, mi-ermite mi-campeur, qui vit dans son trou comme dans un palais. Il se sait fragile, vulnérable, pusillanime mais, au fond de lui-même, il est inviolable. Une certaine image de l'artiste. Frédéric Ferney

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    Comment le dire ?

Un huis clos sur un champ de mines.

Et ces mines sont des secrets, enfouis dans le passé ou dans le non-dit, qui seront peu à peu révélés. La pièce de Josep M. Benet i Jornet est à la lisière de l’analyse psychologique des comportements et du thriller le plus noir. Elle met en jeu la rencontre de deux hommes que rien ne lie à priori et qui vont, au fil de l’entretien entamer, nouer une relation étrange. Mais au-delà de cette quête de la vérité que mène l’homme qui a manqué de se faire écraser, Josep M. Benet i Jornet mène une autre quête, plus universelle, plus ancrée dans une réalité contemporaine : celle de la cruauté, de la banalisation de la souffrance du mal que notre époque semble prête à vénérer. Ce spectacle, à coup sûr, restera dans les mémoires autant par la grâce de sa forme que par la noirceur de son propos. Une très belle réussite.

Bruno Fougniès RegArts www.regarts.org

La mise en scène de Béatrice Laoût est d’un grand et parfait dépouillement : elle tient les personnages le plus souvent à distance et leur donne à chacun leur force pleine : deux îles désertes partageant difficilement le même océan. Hervé Petit est d’une folle intensité souffrante, se déplaçant comme un athlète empêché, un discoureur qui a perdu la facilité du discours et lutte contre lui-même un voile dans la voix. La même qualité de jeu se retrouve chez Elsa Dupuy, qui traduit tour à tour la jeunesse, la détente, le bien-être de la femme amoureuse, la résistance policée et, sous tant de douceur, une puissance qui va se désintégrant. Voilà un très beau spectacle d’opacité et de clarté mêlées.

Gilles Costaz WebThéâtre

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Deux femmes qui dansent

Une indéniable délicatesse de touche

Du grand art dans l’ordre de l’intime. Dans l’ordre d’un tragique sous-jacent, on est pris au cœur et l’on peut sourire et même plus. Une fable humaniste superbement orchestrée, dont l’âpreté cynique se mue en tendresse fatale.

La chronique théâtre de Jean-Pierre Léonardini L’Humanité

La jonction des solitudes
La mise en scène d’Hervé Petit joue parfaitement cette fausse innocence du naturalisme
apparent. Les gestes banals et les énervements primaires donnent à voir, secrets et pourtant
entrouverts, les tourments les plus violents et le mal de vivre le moins guérissable. Avec ces deux
excellentes actrices, Hervé Petit compose un beau spectacle implacable.
Gilles Costaz WebThéâtre

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