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Les amours de don Perlimplin avec Belise en son jardin

Parmi toutes ses pièces, Lorca l'a confié à un journaliste, c'est celle qu'il préférait.

Sans doute la plus gracieuse, la plus équilibrée entre fantaisie et tension dramatique, entre légèreté et gravité, entre bouffonnerie et tragédie. Sensible et grotesque à la fois. Avec son parfum surréaliste dans le décor et les costumes.

Une fraîcheur de ton sur un canevas pourtant conventionnel : un vieux épouse une jeune. Perlimplin, célibataire endurci, materné par sa servante Marcolfe, reçoit de sa mère mourante l'injonction de se marier.

Il obtempère, abandonnant à regret ses livres...et il tombe amoureux!

"C'est maintenant que je vis! Mais maintenant que je vis, c'est là que je sais ce que c'est que mourir."

Joyeuse et funeste déclaration empruntée à Augusto, autre célibataire transi d'amour du roman d'Unamuno, Brouillard (Nebbio), ouvrage que Lorca ne peut avoir lu avant d'écrire son Perlimplin.
 

Luis Bunuel sur Lorca (dans Mon dernier soupir)

Qu'il se mît au piano, qu'il improvisât une pantomine, une courte scène de théâtre, il était irrésistible. La beauté jaillissait toujours entre ses lèvres. Il avait la passion, la foi, la jeunesse. Il était comme une flamme. Le chef-d'oeuvre, c'était lui.

 

 

 

"Merci à Hervé Petit de nous faire découvrir cette pièce dans la magnifique salle voûtée du théâtre de l’Épée de bois"

Ivanne Galant Reg’Arts (www.regarts.org)

 

"Les amours de Don Perlimplin avec Bélise en son jardin est donc une pièce singulière qu’il ne faut pas manquer de découvrir. Un moment de burlesque, de grâce et de poésie. Une parenthèse hors du temps. La pièce peut-être la plus personnelle de Lorca. En tout cas, celle qu’il préférait."

Nicolas Arnstam / http://www.froggydelight.com

 

 

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